Le saviez-vous ? Serendib est l’un des anciens noms les plus marquants du Sri Lanka. Inventé par les Arabes et les Perses, il s’agit d’une transformation d’un nom que les Indiens utilisaient pour l’île, une version de Sidhaleepa, qui signifie « la demeure de l’île du lion« .
Du mot arabe « saheelan » sont nées plus tardivement les nombreuses variantes de Ceylan. Celiao en portugais, Selan en espagnol, Selon en français. Le nom a ensuite été officialisé sous le nom de Ceylon (Ceylan en 🇫🇷) lorsque l’île est devenue une colonie britannique. Ceylan a été le nom officiel jusqu’à quelques décennies après l’indépendance de la Grande-Bretagne.
Le nom actuel du Sri Lanka a été adopté en 1972, lorsque l’île est devenue une république à part entière. Le nom « Lanka » est tiré de l’ancien nom de l’île et a été associé à « Sri », qui signifie « resplendissant ».
Ainsi, Sri Lanka signifie « île resplendissante ».
Maintenant, si l’on remonte au « presque » commencement, le Sri Lanka était autrefois habité par des tribus australoïdes dont descendent les Veddas.
Quelques siècles plus tard, ce sont donc les Veddas, cette tribu indigène de chasseurs-cueilleurs qui peupleront l’île.
A noter qu’il est encore possible de croiser des Veddas de nos jours au Sri Lanka, The Green Walk se fera d’ailleurs une joie de vous emmener à leur rencontre selon les exigences de votre voyage sur-mesure.
La population des Veddas est estimée de quelques centaines de personnes, cette tribu étant aujourd’hui en voie de disparition en raison de son assimilation culturelle et de la destruction de son milieu naturel.
L’île est colonisée au Ve siècle av. J.-C. par des tribus venues d’Inde.
Le bouddhisme est introduit dans l’île au IIIe siècle av. J.-C., selon la tradition, par le prince indien Mahinda, fils (ou frère) du souverain indien Ashoka.
Cette religion, qui n’a pas rencontré un accueil très favorable en Inde, s’implante aisément au Sri Lanka, et l’île devient un bastion du bouddhisme 🙏🏻.
Quant aux Tamouls, ils arrivent sur l’île dès la fin du IIIe siècle, depuis le continent indien, et restent liés sur les plans culturel et religieux à l’État du Tamil Nadu, leur pays d’origine. C’est à cette époque (IVe siècle) qu’Anuradhapura se voit accorder le statut de première capitale du Sri Lanka, statut qu’elle conserve jusqu’au milieu du XIe siècle.
Toujours au IV siècle, l’arrivée de la dent de bouddha renforce la doctrine du bouddhisme, la relique devient le symbole de la religion et de la souveraineté de l’île.
Au Ve siècle, le roi Kasyapa après avoir tué son père et chassé son frère Mugalan, se fait construire une forteresse sur le piton rocheux de Sigiriya.
(les archéologues s’interrogent encore aujourd’hui sur le fait que cela soit son palais, ou une immense cité religieuse…)
A noter que dans l’ensemble de nos circuits, nous vous emmènerons à coup sûr gravir les marches du Rocher du Lion à Sigiriya, d’ou vous pourrez contempler des paysages à couper le souffle au lever ou au coucher du soleil 🌄.
Au XIe siècle, le roi Vijayabahu Ier transfère la capitale à Polonnaruwa au sud est.
Lors des trois siècles suivant, des royaumes tamouls s’établissent à Jaffna au nord de l’île.
Les portugais débarquent en 1505 sur la côte ouest, mais le royaume de Kandy parvient à les repousser.
Et puis ce sont les hollandais qui débarquent en 1602.
Ils signent un traité avec le royaume de Kandy et prennent le monopole du commerce des épices. Ils prennent également aux portugais le contrôle du littoral.
Les britanniques supplantent les hollandais et Ceylan devient une colonie anglaise très importante pour le commerce.
Les anglais réussissent à contrôler l’île entière et conquièrent le royaume de Kandy en 1815. L’anglais devient langue officielle, les capitaux abondent, les plantations de café sont elles malades (maladie dite de la rouille) et seront remplacées par des immenses plantations de thé 🌿.
Les cinghalais ne voulant pas travailler pour les anglais, ceux-ci vont faire venir de l’Inde du sud près d’un million de travailleurs Tamouls.
En 1931, une nouvelle constitution prévoit le partage du pouvoir avec un gouvernement cinghalais Le suffrage universel est introduit dans le pays et le droit de vote est accordé aux femmes.
En 1956, le parti de la liberté (SLFP) l’emporte sur le parti UNP, le cinghalais devient langue officielle ce qui va déclencher émeutes, manifestions et affrontements.
Dès 1970, de jeunes tamouls luttent pour la création d’un état tamoul indépendant, ils s’appellent les « Tigres de la libération » (LTTE).
En 1983, les violences dégénèrent lors d’un massacre d’une patrouille près de Jaffna, il y aura entre 400 et 2000 morts. Une force indienne de maintien de paix tente de stabiliser l’île mais va se trouver impliquée dans une guerre civile qui durera plus de 25 ans.
Chandrika Kumaratunga essaiera en 1994 de mettre fin à ces violences, mais en 1998, le LTTE lance une vague d’attentats dont une attaque à la voiture piégée dans le temple de la Dent à Kandy .
En 2002, une mission de la paix norvégienne obtient un cessez le feu.
En 2004, le tristement célèbre tsunami que nous connaissons tous déferle sur les côtes du Sri Lanka faisant 30 000 morts, le gouvernement en place et le LTTE se battent pour la distribution de l’aide et la reconstruction.
Le nationaliste Mahinda Rajapaksa devient président et refuse la demande d’autonomie aux Tamouls, les combats reprennent en 2006 et jusqu’en 2009.
On estime à environ 70 000 personnes morts entre 1983 et 2008.
La fin d’un conflit se fera entre février 2009 et mai 2009 après 30 ans de guerre.
De nos jours, l’île et ses habitants vivent dans une paix et une sérénité totale.
Si vous souhaitez visiter un Sri Lanka encore sauvage et préservé des ravages de l’industrialisation, réservez vite vos billets et votre voyage ! ✈️🌴🐘
Concevons ensemble le voyage de vos rêves et découvrez toute l’histoire de l’île de Ceylan ✈️✏️🌴
Religions & croyances 🙏🏼
Les bouddhistes représentent près de 70 % de la population. Le Sri Lanka conserve la plus longue tradition bouddhiste de notre planète, qui peut notamment s’expliquer par son isolement géographique.
Les cinghalais sri-lankais sont pour la plupart de confession bouddhiste et peuplent en majeure partie l’ouest, le sud et le centre de l’île.
L’Hindouisme est la religion des tamouls en grande majorité. Les hindouistes représentent environ 12% de la population.
Les tamouls sri-lankais sont présents en grande partie dans le nord et l’est de l’île.
Avec l’arrivée des commerçants arabes au VIIIe siècle, l’islam est apparu au Sri Lanka.
Les premiers sri-lankais à professer l’islam étaient les marchands installés avec leurs femmes indigènes, qu’ils épousaient après conversion à l’islam.
L’islam est pratiqué par plusieurs minorités qui constituent environ 8 % de la population.
Les chrétiens quant à eux représentent approximativement 7% de la population mais disposent d’une représentation importante dans tout le pays. Ils se répartissent entre catholiques et protestants et tirent leurs traditions religieuses des colonisateurs portugais, anglais puis hollandais.
C’est du côté de Negombo, au nord de Colombo, que vous rencontrerez l’une des plus grandes communautés chrétiennes du pays.
Langues parlées au Sri Lanka
Le cinghalais
Le tamoul
Le cinghalais et le tamoul sont les deux langues majoritairement employées au Sri Lanka et chacune possède son propre alphabet.
Sur l’île, 70 % de la population parle le cinghalais. Vous entendrez cette langue principalement dans le sud, dans l’ouest et dans le centre du pays.
Le tamoul quant à lui est plus répandu lieu dans le nord et l’est de lîle.
L’anglais n’est une langue maternelle pour peu de locuteurs au Sri Lanka, soit un peu plus de 15 000.
C’est l’ancienne langue coloniale amenée par les britanniques.
L’anglais a conservé un grand prestige au Sri Lanka et vous n’aurez donc aucun mal à vous faire comprendre dans la langue de Shakespeare 🤗.
L’anglais est utilisée dans la rédaction des lois, les journaux, les affaires, l’éducation, mais l’anglais parlé par beaucoup de sri-lankais n’est pas l’anglais standard, c’est un anglais particulier appelé singlish (sinhalese + english) ou, plus fréquemment, sinenglish, une variante locale mêlée de mots cinghalais et tamouls.
Au pire, un petit « head shake » vous sortira toujours de n’importe quelle situation ! 😉
Redécouvrez
Découvrez